« Demandez, on vous donnera. »
Lc 11, 9
Je rends grâce pour ce beau service de prière et d’écriture qui, fidèlement, semaine après semaine, dilate mon cœur. Je rends grâce aussi pour la perpétuelle nouveauté que suscite l’Esprit Saint.
Ce service est nourri par ma relation personnelle à Jésus, par ma vie de prière. Et en même temps, ma prière est aussi nourrie par ce service.
Dans la liturgie, la prière universelle se trouve après avoir écouté la Parole de Dieu, après l’homélie, après avoir proclamé notre foi et juste avant l’offertoire.
« La pluie et la neige qui descendent des cieux n’y retournent pas sans avoir abreuvé la terre, sans l’avoir fécondée et l’avoir fait germer (…); ainsi ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. »
Is 55, 10-11
Je me situe dans ce même mouvement. Dans la semaine, je prie avec les textes de la Parole de Dieu. Je note les versets ou les mots qui me touchent.
Seigneur, s’il Te plaît, donne-moi un cœur qui écoute.
Je lis et je prie avec les intentions qui ont été déposées par des paroissiens ou des visiteurs à Notre Dame. J’écoute aussi ce qui se passe dans l’Eglise, dans notre paroisse, dans le monde ou ce qui m’a touchée dans ce que quelqu’un m’a partagé. J’écoute ce qui se passe autour de moi et au-dedans de moi.
Je demande au Seigneur : « Pour qui veux-Tu que nous priions ce dimanche ? Que veux-Tu que nous écrivions ensemble ? ».
Le samedi matin, je prends le temps de louer le Seigneur et de me mettre en présence du Saint Esprit. J’écris les intentions. Ce sont des prières simples qui s’adressent à Quelqu’un, à Jésus. Je présente d’abord, le groupe de personnes pour qui nous prions (en essayant d’être la plus exhaustive possible). Puis, je demande une grâce au Seigneur pour que ces personnes aillent mieux ou vivent plus proches de Jésus.
A la messe, après avoir écouté les intentions, je les présente à Jésus à l’offertoire et je crois qu’Il les accueille. Mon espérance est de croire que des personnes de notre assemblée, de notre ville ou dans le monde reçoivent les grâces demandées.
Je vis ce service avec qui je suis, avec ce qui me touche. J’écris comme je prie et le Seigneur fait ce qu’Il veut.
Carole FOUILLET