Ceci n’est pas un conte de Noël…
Lorsque deux jeunes enfants se présentent devant Dieu pour une prière des frères nous ne pouvons qu’être touchés par la démarche. Au-delà de ce premier sentiment d’ordre affectif, nous avons ressenti une impression plus grande, animée par l’Esprit-Saint, dans la demande de la fratrie. Le jeune garçon fermait les yeux et joignait ses mains en prière, avec ferveur ; sa sœur, plus jeune, était dans une belle confiance fraternelle et priait avec nous. Nous étions tous les quatre en communion de cœur et d’esprit. Rendons gloire à Dieu pour ce moment de grâce.
À l’approche de Noël, comment ne pas penser à la Sainte-Famille qui formait une communauté d’amour où, à l’image de la Sainte-Trinité, chacun fait exister l’autre. Comment ne pas croire que l’Esprit-Saint peut agir plus de 2000 ans plus tard pour cette famille dont les enfants mettent tout leur espoir dans le Seigneur pour aider leurs parents. Soyons assurés que l’Esprit-Saint mettra dans le cœur de ce père et de cette mère son onction d’amour et de paix pour que la famille puisse avoir « la joie de l’espérance », tenir « bon dans l’épreuve », être « assidus à la prière. » Lettre de Saint-Paul Apôtres aux Romains (12,12).
Et nous, au sein de notre fraternité de priants, exerçons également nos charismes pour cette famille, pour que l’Esprit-Saint, par sa force et ses grâces, donne à ses deux jeunes enfants ce qu’ils souhaitent au plus profond de leur cœur.
Devant la crèche, que les enfants gardent l’espérance dans les regards protecteurs et d’amour de Marie et de Joseph posés sur le Christ sauveur. Recommandons-les à la Sainte-Vierge Marie.
Que Noël nous garde tous dans la paix et l’espérance à l’image de la demande confiante de ces jeunes enfants.