Frères et sœurs,

Nous allons lire de nombreuses professions de foi en ces temps électoraux à venir, mais celle des chrétiens est tout autre. 

Professer sa foi, c’est accepter de dire ce qui nous fait vivre et nous fait espérer. Quand je professe ma foi, j’ose une parole libre, réponse à Dieu qui me dit « Tu es mon enfant bien-aimé et en toi je mets tout mon amour. ». Pas de marketing ou de manipulation, le Seigneur a donné sa vie pour nous gratuitement et nous accompagne de sa présence aimante au jour le jour. 

Alors, en cette période des « professions de foi » appelées autrefois « Communions Solennelles », (prions pour les 10 jeunes de la paroisse qui célèbrent cela ce samedi), quelle parole d’amour et de foi oserions nous dire à notre Dieu ? Prenons le temps de nous poser et de dire au Seigneur, dans le secret de notre cœur toute la foi et tout l’amour que nous avons pour Lui, faisant ainsi l’expérience d’un cœur à cœur qui nous fera grandir spirituellement. Il nous faut redire souvent, et pas seulement à la messe avec le credo, que nous croyons en l’amour du bon Dieu pour tous. De même, il nous faut nous dire les uns aux autres que nous nous aimons. 

Cet engagement, c’est la semence jeté en terre de l’Évangile de ce dimanche. Le Christ a donné sa vie pour une seule « profession de foi » : « Je vous donne un commandement nouveau, aimez-vous les uns les autres. ». N’est-ce pas le chemin d’une nation apaisée ? Demandons l’intercession de Saint Thérèse de Lisieux qui écrit : « Aimer c’est tout donner et se donner soi-même ». 

En souhaitant une bonne fête aux papas, soyez tous bénis de la bénédiction de notre Père Éternel.

Fraternellement,

Père Nicolas Guillou +

PS : nous fûmes plus de 300 à la Garden Party, merci à tous les bénévoles qui ont permis cette formidable soirée de fin d’année. MERCI et BRAVO.

Le mot du curé – 16 juin 2024