Frères et sœurs,
Au cours de cette formidable entrée en Carême, que nous avons vécue nombreux lors de deux célébrations, dont une pour les enfants, nous fûmes sans doute plus de 1200 à recevoir les Cendres avec cette interpellation « Convertis toi et crois à la Bonne Nouvelle. ». (Merci à tous les acteurs de ces messes et particulièrement aux catéchistes et au étudiants de l’aumônerie du centre-ville).
Nous voilà donc partis pour ce pèlerinage de 40 jours, une marche ou une déambulation joyeuse et confiante vers le mystère la Résurrection. Quand on fait du sport, il y a le moment où c’est difficile, ensuite l’endorphine arrive et donne de la joie et du tonus pour poursuivre l’effort qui, quelques instants avant, nous paraissait presque impossible. Et bien dans la vie avec Dieu c’est aussi le cas et on appelle cela le combat spirituel. C’est cela que nous sommes invités à vivre pendant 40 jours, et le fruit de ce combat c’est la joie car, comme l’écrit Saint Benoît : « La mesure du Carême c’est la joie. ».
Aussi organisons vite notre temps pour consacrer 15 à 20 minutes par jour pour le Seigneur. Impossible ? Il semble, selon une enquête, qu’en moyenne chaque Français passe 5 heures par jour sur son téléphone… Peut-être le Carême est-il l’occasion d’offrir du temps de « scrollage » à Dieu ? Comment ? Décider le moment, mettre son chronomètre et trouver un lieu confortable où l’on ne sera pas dérangé. Commencer par un acte de foi « Merci Seigneur de poser ton regard d’amour sur moi », Lire l’Évangile du jour, se laisser toucher par tel passage et entrer en dialogue avec le Seigneur, Laisser le silence s’installer, même si votre cerveau continue à envoyer des distractions, Terminer par un Notre Père, un Je vous salue Marie et un signe de Croix. Prêt ? Osons et encourageons-nous mutuellement.
Beau et Saint Carême.
Fraternellement,
Père Nicolas Guillou +
