Frères et sœurs,

Ce dimanche c’est le retour des crèches dans les cartons de nos maisons et le plus rebelle à disparaître pour les mois à venir, c’est le Ravi, vous savez ce personnage toujours en joie, les bras levés vers le ciel comme un leader de groupe de louange. Plus que cela, il est dans la joie de cette nouvelle étape de la vie de Jésus, qui transforme Syméon et Anne en Ravis du temple de Jérusalem, car enfin ils voient de leurs yeux la Révélation attendue et annoncée du Messie. En effet celui-ci était resté bien caché à Bethléem et il est de retour de son exil forcé et salutaire en Égypte. 

Leurs yeux ont vu le Salut qui nourrit encore aujourd’hui notre Foi et notre Espérance. De même, 2000 ans après, alors que nous fêtons le Jubilé de l’Espérance, sommes-nous ravis d’être les amis du Christ ? Portons-nous une jubilation intérieure d’être des chrétiens disciples missionnaires ? Avons-nous une joie débordante qui donne envie de devenir chrétien dans un monde sécularisé ? 

Je voudrais vous témoigner de ma joie de Ravi quand je vois les jeunes foyers de notre paroisse tout mettre en œuvre pour vivre à la suite du Christ, ces étudiants motivés et enthousiastes (plus de 200 jeunes inscrits à l’aumônerie), les plus de 30 catéchumènes et combien d’autres témoins… Il faudrait plus d’un éditorial pour vous partager la richesse de notre Église. Et puis il y a l’ordination ce week-end de Matthieu Laumonier, que j’ai connu tout jeune au MEJ, et qui fut l’un des premiers étudiants missionnaires qui se sont succédé à la paroisse depuis 9 ans, au service de la mission étudiante et de notre communauté. Autant vous dire que ma joie est à l’image de celle de Syméon, dans l’attente des prochaines ordinations j’espère, car c’est tellement beau d’être prêtre.

Fraternellement,

Père Nicolas Guillou +

Le mot du curé – 2 février 2025